Nos petits e-twinneurs envoient des cartes de Pâques

 

Si vous avez envie de mettre en place une activité ou un projet pour travailler presque toutes les intelligences de vos apprenants, la correspondance scolaire est ce que vous cherchez.

Dans le cadre de notre projet e-twinning intitulé « correspondance de classe», nous avons préparé et envoyé par poste des cartes de vœux pour Pâques à nos partenaires. Ainsi, les apprenants ont eu l’occasion de travailler l’intelligence corporelle-kinesthésique (activité de fabrication des cartes), l’intelligence interpersonnelle (interaction avec leur partenaire car chaque élève était parié avec son propre correspondant), l’intelligence visuo-spatiale (dessiner, colorier…), mais aussi logicomathématique et verbale-linguistique (suivre des indications, produire un texte de vœux cohérent, utiliser des formules de salutation et de prise de congés etc.).

Bref, en enseignant le FLE à travers des projets e-twinning, on donne du sens à l’apprentissage car les tâches réalisées sont ancrées dans la réalité des apprenants, on tient compte de la dimension sociale de l’apprentissage et on vise le développement d’habiletés sociales et interpersonnelles des élèves.

Une chasse aux œufs … franco-allemand

 

La chasse aux œufs est l’activité phare de Pâques. Voilà pourquoi, aujourd’hui on a mis en place une chasse aux œufs … franco-allemand en collaboration avec la classe d’allemand. Sous les bancs, dans les arbres, ou même au milieu de l’herbe … la cour de récré offre de nombreuses possibilités de cachettes. Pour éviter les œufs en chocolat dans le cas où il y a des élèves qui y sont allergiques, nous avons utilisé des œufs factices.  Nous avons formé deux équipes chargées de dénicher les œufs dissimulés par l’équipe « adversaire » dans la cour. Chaque équipe avait à sa disposition du temps limité pour remplir son panier.

Si vous trouvez que la cour de votre école est trop petite ou il y en a des problèmes techniques (autres classes qui ont cours de sport, travaux en cours etc.), vous pouvez réaliser l’activité dans un parc ou stade voisin.

 Et pour finir, nous avons proposé un jeu qui consiste à transporter les œufs d'un point A à un point B à l'aide d'une cuillère sans faire tomber l'œuf, idéal pour jouer dans la cour et passer un bon moment entre camarades.

Et voilà, qu’ils soient apportés par les cloches pour les francophones ou par le lièvre pour les germanophones, les œufs de Pâques nous ont permis d’ajouter du piment au dernier cours avant les vacances de printemps.

PAQUES APPROCHE...

 

Bientôt Pâques et, comme en classe de FLE on travaille au rythme des évènements du calendrier, c’est la période où nos classes se remplissent de cloches, poules, lapins et bien évidemment d’œufs.

De très gros œufs pour décorer la cour de l’école ? C'est parti ! Les apprenants ont fait des bricos tout simples, tout en développant leur motricité et leur créativité.

Et ce n’est pas fini ! Nous avons décoré un grand arbre de la cour avec nos œufs plastifiés. Une idée simple et amusante de mise en valeur des bricos qui nous a plongé dans l'univers coloré et joyeux de Pâques !

Quelques images en vrac de nos œufs suspendus aux arbres de la cour.

 

Des cartes mentales pour autonomiser l’apprentissage du vocabulaire

 

À la fin de chaque unité d’une méthode (peu importe laquelle), au lieu de proposer une liste de vocabulaire à mémoriser par les élèves, mieux vaut proposer aux apprenants de créer leurs propres cartes mentales avec le vocabulaire enseigné.

                             

De cette manière, les apprenants peuvent avoir une vision rapide des nouveaux mots importants de la leçon, ce qui facilite l’autonomie de l’élève dans la découverte et l’apprentissage de son vocabulaire. Au cours de l’élaboration de la carte mentale, il peut arriver que l’apprenant se réfère à des listes de vocabulaire ou à des illustrations fournies au cours de l’unité. Il est donc initié à une démarche inductive qui l’invite à chercher par lui-même le sens des mots. La carte mentale peut se construire en collaboration avec l’enseignant, qui peut repérer les mots qu’il attend que l’apprenant mémorise.

L’élaboration de la carte mentale peut être proposée à la maison, ou en classe de manière différenciée, c’est-à-dire en fonction des besoins ou de l’aisance des élèves, le but étant de leur donner confiance et de ne pas décourager ceux qui ont éventuellement des difficultés.

Cette pratique fait travailler chez les apprenants la compétence « apprendre à apprendre». Les apprenants prennent conscience des méthodes adaptées à leur propre manière d’apprendre ce qui favorise leur autonomisation, les rend davantage acteurs de leur apprentissage et par conséquent permet d’ancrer les connaissances dans la durée.

Quand les contenus découverts au cours d’une unité sont repris et complétés dans une grande carte mentale illustrée, les apprenants ont une vision d’ensemble de tout ce qu’ils ont à mémoriser. Il peut aussi être intéressant de suggérer aux élèves de compléter la carte mentale avec des mots dont ils ont besoin, qu’ils souhaitent ajouter.