Παρασκευή 15 Μαΐου 2020

Quelle langue choisir?


Normalement, si on n’était pas en situation de confinement, ce serait l’heure  pour les élèves grecs de la quatrième du primaire de choisir la 2ème langue étrangère à étudier en 5ème et en 6ème. Les petits élèves sont invités à faire le choix entre le français et l’allemand.
L’idéal serait que dans chaque école toutes les deux langues soient représentées. Pourtant cela n’est pas le cas car la création de classes pour les deux langues subit à de divers contrats administratifs.
En plus, l’intérêt pour l’allemand est considérablement plus important surtout dans la Grèce du Nord. Rien d’étonnant si on prend en considération de divers facteurs socioéconomiques.
Pourtant, en tant qu’enseignants du FLE on fait son mieux pour se battre pour un meilleur avenir de la langue qu’on enseigne. Et cela n’est pas un combat contre l’allemand mais plutôt un combat pour le français et la francophonie.
Vous trouverez ici une petite vidéo pour la promotion de la langue française chez nos petits élèves. On y évite de faire récurrence à des notions stéréotypées comme « la langue des salons », la langue « poétique », la belle sonorité mais on affirme plutôt la présence de la francophonie sur les cinq continents ainsi que ces aspects culturels que les jeunes enfants connaissent et reconnaissent.
 Bien sûr, tout cela est une approche tout à fait personnelle mais si vous croyez qu’une telle approche pourrait être utile pour vous ou votre école, qu’elle soit publique ou privée, vous êtes libre de l'utiliser, de l'adapter et de la distribuer autour de vous.




Κυριακή 10 Μαΐου 2020

Enseigner le FLE par visioconférence avec des enfants : défi ou créativité renouvelée?


Qu'on le veuille ou non, l’enseignement en ligne devient petit à petit une modalité pédagogique banalisée. Pourtant, jusqu’à ce temps bizarre que nous vivons –le temps de confinement- l’enseignement en ligne était parent pauvre dans la bibliographie de didactique de langues.
Ce n’était finalement qu’après la fermeture des écoles que des outils syncrones, comme la visioconférence, se sont mis à la disposition des enseignants pour proposer un nouveau mode d’interaction entre enseignant et apprenant.
Nos propositions de préparation et de structuration de la classe virtuelle en situation de visioconférence ne prétendent pas bien-sûr constituer des démarches scientifiques originales. Elles consistent seulement à recueillir l’expérience de ces dernières semaines d’enseignement à distance. Il s’agit à la fois de comprendre le fonctionnement de cette nouvelle situation didactique pour en révéler les spécificités et de proposer un parcours «faisable».
On vous présente ici 5 astuces pour nous faciliter la vie pendant la visioconférence via webex, qui est l’outil de visioconférence formel du ministère de l’éducation en Grèce.

1.     Problèmes de connexion
Le plus grand défi de la visioconférence ce sont les problèmes techniques. Il est donc important, après avoir accueilli les participants, de s’assurer que tous entendent correctement, qu’ils peuvent utiliser leur micro et qu’ils maîtrisent les fonctionnalités de base. Il arrive toujours qu’il y ait des problèmes techniques qu’on ne peut pas résoudre soit parce qu’ils sont dus à l’équipement des apprenants soit parce qu’on n’a pas les connaissances techniques. Ce qui a bien marché chez nous, c’est la directive : “sors et entre de nouveau”!

2.    Main levée
L'application Webex offre une série d’outils pour la classe virtuelle. Pourtant, il n’est pas toujours possible pour tous les apprenants d’utiliser l’application pour rejoindre la classe. Parfois il y a des problèmes et ils se connectent à travers le navigateur. Parmi les outils offerts par l'application il y a un outil qui peut faire notre vie de prof beaucoup plus simple, la main levée, à l'aide duquel l'apprannant prend la parole. Sans cet outil, l’apprenant qui veut prendre la parole doit ouvrir son micro –imaginez ce qui se passe si plusieurs d’entre eux le font- ou même crier son nom si on ne peut pas le voir, pendant un partage d’écran par exemple. En dehors de la prise de parole, on peut utiliser la main levée pour vérifier l’attention des apprenants, la bonne compréhension d’un point qui vient d’être expliqué ou pour demander l’approbation sur quelque chose qu’un autre participant a dit ou écrit.

3.    Le chat
Un autre outil à utiliser impérativement c’est le chat. On peut l’utiliser en cas de problèmes techniques, p.ex. si quelqu’un des apprenants n’a pas de micro (ce qui n’est pas rare), pour partager une adresse web, un lien ou un google doc, pour faire un sondage etc. C’est aussi l’outil le plus facile pour faire écrire les apprenants. Nous l’avons même utilisé pour conjuguer des verbes.

4.    Se détacher de l’écran
Un  des plus grands problèmes de ces jours c’est que tous, et les enfants encore plus, on passe beaucoup de temps devant les écrans. Alors, pourquoi ne pas utiliser la visioconférence comme occasion de faire bouger les apprenants?
 Ce que nous avons fait pendant un cours de révision du vocabulaire des affaires de classe et des couleurs c’était de demander aux apprenants d’apporter l’objet dessiné par l’enseignant. Par exemple: “Apportez une trousse orange", "apportez un cahier jaune etc.” Le premier qui apportait l’objet dessiné était le vainqueur. 
On pourrait faire des activités pareilles avec les aliments ou les vêtements, on peut utiliser des objets de la maison pour créer des petits récits etc. De cette façon  on se détache de l’écran et on bouge un peu et en même temps on fait impliquer la famille dans le processus d’enseignement/apprentissage.

5.    Utiliser une tablette à stylet
Oui, nous avons dépensé trop d’argent pendant ce temps pour des caméras web, des casques, des câbles Ethernet et tout sorte de matériel nécessaire pour nous faciliter la vie pendant l’enseignement à distance et certains d’entre nous se sont dits “ça suffit’’. Je suis entièrement d’accord mais ce gadget m’a permis de me débrouiller pendant les visioconférences, quand les plateformes du réseau scolaire ne fonctionnaient pas ou les apprenants ne m’entendaient pas, bref quand il y avait des problèmes imprévus. Il s’agit d’un petit gadget  qui comprend un écran tactile et un stylet  et avec le quel on peut écrire sur un document word comme si c’était notre tableau de classe.


Et n’oubliez pas surtout qu’enseigner en ligne ne veut sûrement pas dire transposer ses propres pratiques pédagogiques en présentiel. Il s’agit plutôt de gérer: gérer la classe, les logiciels, le matériel ou les problèmes de connexion.  Et là on parle de connexion en deux sens, car en dehors des problèmes de connexion de réseaux, il  y a la distance qui se fait sentir et qui n’est pas si facile  à combler et qui demande plus d’effort et plus de partage.