À la fin de chaque unité d’une méthode (peu importe
laquelle), au lieu de proposer une liste de vocabulaire à mémoriser par les
élèves, mieux vaut proposer aux apprenants de créer leurs propres
cartes mentales avec le vocabulaire enseigné.
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De cette manière, les apprenants peuvent
avoir une vision rapide des nouveaux mots importants de la leçon, ce qui
facilite l’autonomie de l’élève dans la découverte et l’apprentissage de son
vocabulaire. Au cours de l’élaboration de la carte mentale, il peut arriver que
l’apprenant se réfère à des listes de vocabulaire ou à des illustrations fournies
au cours de l’unité. Il est donc initié à une démarche inductive qui l’invite à
chercher par lui-même le sens des mots. La carte mentale peut se construire en
collaboration avec l’enseignant, qui peut repérer les mots qu’il attend que l’apprenant
mémorise.
L’élaboration de la carte mentale peut être
proposée à la maison, ou en classe de manière différenciée, c’est-à-dire en
fonction des besoins ou de l’aisance des élèves, le but étant de leur donner
confiance et de ne pas décourager ceux qui ont éventuellement des difficultés.
Cette pratique fait travailler chez les apprenants
la compétence « apprendre à apprendre». Les apprenants prennent conscience des
méthodes adaptées à leur propre manière d’apprendre ce qui favorise leur autonomisation,
les rend davantage acteurs de leur apprentissage et par conséquent permet d’ancrer
les connaissances dans la durée.
Quand les contenus découverts au cours d’une
unité sont repris et complétés dans une grande carte mentale illustrée, les
apprenants ont une vision d’ensemble de tout ce qu’ils ont à mémoriser. Il
peut aussi être intéressant de suggérer aux élèves de compléter la carte
mentale avec des mots dont ils ont besoin, qu’ils souhaitent ajouter.