Mettre en place un projet de correspondance,
quoi de mieux pour inciter nos élèves à s’exprimer en langue étrangère dans un
contexte authentique, précis et autour de leurs intérêts?
Malgré l’intérêt incontestable de ce type
de projets, des obstacles tels que la
manque de temps ou le niveau des apprenants
ont freiné chez nous pendant longtemps la mise en place d’un tel projet.
Pourtant, depuis que nous avons effectué
notre premier projet d’échange entre des écoles, il n’y a pas d’année scolaire qu’on
n’a pas effectué au moins un projet de correspondance scolaire, et- vous savez
quoi?- ça marche toujours et avec toutes les classes.
On présentera ici quelques astuces, testés et éprouvés en classe, ainsi
que les projets qui ont le mieux fonctionné en classe. Il en va de même que
chaque prof pique les idées et les pratiques qu’il croit les meilleures et les
adaptent à sa propre classe.
Après un assez
grand nombre d’échanges, on pourrait affirmer que la partie la plus
difficile est toujours de trouver une autre classe avec des apprenants qui aient
plus ou moins le même âge et le même niveau en français que les nôtres.
La meilleure source pour trouver des
partenaires reste incontestablement la plateforme e-twinning qui offre entre
autres un espace collaboratif de travail où on peut partager des photos,
textes, présentations, vidéos, productions multimédias etc. en toute sécurité.
Le fait qu’on a à notre disposition toute
sorte d’outils numériques n’ôte pas toutefois le côté papier ou la rencontre
physique entre les classes.
Une fois la classe correspondante
choisie, on se trouve confronté à certaines difficultés à surmonter:
1) L’association des élèves
1) L’association des élèves
D’abord il faut
préciser qu’il vaut mieux choisir une classe qui ait plus ou moins le même
nombre d’élèves que la nôtre, pour que chaque élève ait son correspondant. Ce
sont les profs qui formeront les paires avant de les présenter aux élèves en essayant de former des couples du même sexe
car on aura presque toujours à faire face au leitmotiv du Schtroumpf grognon “moi
je veux pas correspondre avec un gars / une fille».
2) Le choix des
thèmes de correspondances…
La solution la plus facile en ce qui
concerne les thèmes c’est de choisir un des événements transversaux comme Noel,
Pâques, le Carnaval, les vacances d’été etc. et on peut envoyer des cartes de vœux,
des cartes postales, des petits bricos, des recettes et toute sorte de production
où l’apprenant est susceptible d’utiliser la langue enseignée.
Il s’agit donc des situations de
communication où l’apprenant utilise la langue pour accomplir une tâche : se présenter,
présenter sa famille, dire ce qu’il aime, décrire sa journée etc. L’élève est ainsi
motivé car il a besoin du
français pour réaliser quelque chose de concret.
3) Se
rencontrer
Pour faire impliquer les élèves, leur
faire comprendre que ce sont des enfants qui leur répondent, la meilleure
approche serait d’organiser une rencontre entre les partenaires. Cela peut se
mettre en place plus facilement s’il s’agit des écoles de la même ville et cette
rencontre est une belle occasion d’organiser un atelier sur un des thèmes
étudiés.
Dans le cas des écoles de différents pays
cela pourrait se faire à travers twinspace de la plateforme e-twinning ou à
travers SKYPE par exemple.
Rendez-vous donc dans un projet de
correspondance scolaire et dans l’entretemps n’oubliez pas de:
- Prendre le temps de trouver vos correspondants
- Lier la correspondance à un programme scolaire
- Se rencontrer en vrai
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου