Pour nous, enseignants toujours confinés, le 2 avril, journée
internationale du livre pour enfants, est une de ces journées où on ouvre la boîte des souvenirs de la période … normale,
avec des manifestations centrées sur les rires, les odeurs, le mouvement, bref les
échanges réelles.
Et nous voilà, on dirait dans une sorte de capsule
temporelle, on se retrouve dans un
collège rural de la région de Xanthi, où, il y a quelques années,
enseignants et apprenants ont choisi cette journée pour mettre en place la plus
grande manifestation de cette année-là.
La journée a vu des lectures
par des auteurs, des illustrations de livres sur les murs du collège, de la fabrication d’instruments de musique, de la danse,
des jeux, des contes et un atelier de …. pâtisserie. Car c’est justement tout
cela qui font la magie du livre et de la lecture, soit la mise en relation du texte lu avec une expérience vécue. Et cette magie se trouve
partout ! Dans la peinture, l’expression corporelle, la musique, la convivialité,
les saveurs…
Pour les classes de FLE le choix était évident: un
atelier de pâtisserie qui aboutirait à la création d’un livre de recettes où tous mettent la main à la pâte.
Les apprenants
y ont participé avec joie et ils ont mobilisé tous leurs sens: le goût,
l’odorat et le toucher bien évidement, mais aussi la vue et l’ouïe pour suivre
les recettes et les directions de l’enseignant! Ils ont accompli des tâches en
faisant appel à des compétences peu souvent ou insuffisamment valorisées dans
la classe traditionnelle.
C’est à
travers la mise en pratique, la découverte concrète des produits et des
démarches que les ados se font plaisir: laver, couper, mesurer ou
mélanger, mettre la table, servir ses camarades de classe et puis, écrire
et illustrer un livre. Une chose est sûre : aucun risque de s’ennuyer
!
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