Le rêve de tous les enseignants est une classe où tous les apprenants
participent au cours.
Mais que se passe-t-il, quand, dans une classe, ils veulent tous parler,
tous participer, tous être le premier à lever la main et à répondre?
Si, si il y a en a des classes comme ça. Et en plus, elles sont aussi difficiles à
gérer que celles avec des élèves peu impliqués dans le cours.
Grâce à la trouvaille de bricoles d' école, fini les
plaintes des petits râleurs «Madame, on en a marre, vous faites cours
avec les garçons/filles, nous, on n’arrive pas à parler».
Des abaisse- langues avec les prénoms des apprenants se sont prouvés une solution à la fois
efficace et divertissante.
Alors, chaque fois qu'on pose une question à la classe, on se set du pot
"à qui le tour?" pour tirer au sort l'heureux élu à répondre.
Et chaque fois que l'on en tire un, on le met à côté, pour que tous les
élèves aient l'occasion de participer.
Le pot est une boite de café décorée avec l'étiquette "à qui le tour?" et
cette pratique a plus d'avantages qu'on pourrait imaginer:
✔ Toute la classe à appris l'expression "à qui le
tour?" qu'on utilise chaque fois qu'on fait le tirage.
✔ Tout le monde se sent impliqué dans le cours
car interroger uniquement les élèves volontaires donne l'impression aux
autres qu’ils peuvent dormir dans leur coin.
✔ On évite le
piège d'interroger en priorité les élèves volontaires, car ce seront toujours
les mêmes
✔ On évite les réponses spontanées d’élèves qui prennent
la parole sans lever le doigt
✔ On se trouve à devoir formuler des questions simples et
courtes, au détriment des questions ouvertes, qui permettent à tous les
apprenants de répondre correctement.
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