Voilà la troisième partie de «ma mallette pédagogique», avec
le reste de mes pratiques, mes stratégies et mes idées. A partager à volonté:
- Une boîte à l'allure parisienne
Elle me permet d’emporter en classe l’essentiel de mes «armes»
ludiques d’usage courant. Son contenu change selon les objectifs des cours. Et
pendants les vacances elle sert de coffre-fort de mes «merveilles».
- Les haïkus - cartes de visite
L'usage de ces
petits bouts de papier où on trouve des haikus en français sur le
recto et sa traduction en grec au verso ne date pas d'hier. Je les ai gardés
depuis mars 2007, quand l’Institut Français de Thessalonique les avait
distribués aux profs de FLE de la Grèce du Nord à l’occasion de la semaine de
la Francophonie. Et voilà ce que je fais avec: Il arrive parfois qu’il nous
reste 5 minutes en fin de cours, ce qui n’est pas assez pour introduire un
nouveau thème mais qui est aussi très long pour ne rien faire. Et voilà donc
une belle occasion de faire sortir de la boîte les haikus. C’est un excellent
moyen d’initier nos élèves à la forme poétique dans la langue étrangère sans
apporter trop d’éléments complexes sur le plan formel. Et du coup, on travaille
en sérénité, détendus… l’idéal quoi!
- - Le calendrier de classe
J’ai
choisi de construire un calendrier sous forme d’affiche (idée à voir sur fellowes, centre créatif ). Ainsi, la date, la saison et la météo se
transforment en un jeu simple et amusant. On peut le fixer à un endroit visible
et facile d’accès pour être utilisé tous les jours. Même les jours où on n’a
pas français, les élèves peuvent à tour de rôle assumer la responsabilité de
mettre au courant le calendrier.
- - Un outil tout fleuri
Supposons
qu’on enseigne par exemple les structures «jouer au», « jouer à la »,
etc. Bien évidement ces structures sont aussi présentes dans le cahier ou le livre.
Mais ne serait-il pas intéressant également de les récapituler dans une forme ?
On peut prévoir une fleur par structure, comme dans l’exemple suivant. En quatre
fleurs, l’élève a sous les yeux les bonnes prépositions à utiliser avec le
verbe «jouer» et les jeux. En plus, on pratique des révisions ou des jeux
autour de ces structures p.ex. de «rallyes-grammaire » organisés en équipes:
donner un jeu pour trouver la bonne préposition, citer les sports qui se
jouent avec un ballon, ceux qui se jouent avec une balle etc.
Evidement
on peut faire la même chose avec «jouer+instruments de musique» ou avec «faire
+ sport ou instrument de musique» etc. La «fleur» avec les pétales reste une
formalisation simple et compréhensible; elle permet aux élèves d’organiser le nouveau
savoir et les aide au traitement de l’information à mémoriser.
La
représentation offre une récapitulation ordonnée des structures apprises. Il ne
s’agit pas de demander aux élèves de réciter des règles apprises mais plutôt de
les aider à organiser les acquis, à comprendre les relations qui unissent les parties
de la phrase pour qu’ils puissent les employer dans leur discours de façon pertinente.
- -
Le sac à dos
D’une
manière pareille on utilise les sacs à dos plastifiés qu’on affiche au fur et à
mesure sur le tableau pour répertorier le vocabulaire appris selon le genre des
mots.
- -
Les affiches des maisons d’édition
Après
tant d’années dans le secteur d’enseignement des langues on a tous fait un
grand stock d’affiches qui accompagnent
les manuels utilisés. Pourquoi ne pas les utiliser soit pour présenter soit
pour examiner le vocabulaire. Les enfants aiment bien se précipiter au tableau
pour placer le mot au bon endroit. On peut organiser des rallyes, des jeux de
compétition etc. pour varier l’approche traditionnelle des dictées et des
listes de mots.
- le support papier
Et oui, même en
plein ère numérique, la motivation
à la lecture ne peut pas se faire via les écrans. On a
besoin de multiples moyens tels que la presse jeunesse. En effet,
les albums sont des supports susceptibles
d’attirer l’attention des apprenants par leur présentation matérielle, leurs
illustrations abondantes, leurs thèmes signifiants et leurs situations
authentiques. Il est sans doute difficile de les utiliser avec l’ensemble de la
classe pendant une séance de cours ordinaire. Pourtant, il y a toujours des
occasions où le nombre d’apprenants est plus restreint (dans les cas p.ex. d’un
grand nombre d’absences à cause de la grippe ou si p.ex. une partie de la
classe participe à une compétition sportive etc.) et si on les a dans sa mallette, on peut toujours
les faire sortir. Si on éveille la curiosité
ou on captive l’attention d’un seul apprenant, c’est déjà un grand gain.
-des images de
la francophonie
Des images de
monuments, des cartes postales, des photos sur support papier peuvent constituer des pistes d’exploitation très utiles
en cas de panne des appareils, avant d’aborder un texte, pendant l’analyse prépédagogique
d’un document vidéo ou tout simplement pour décorer un mur, un tableau d’affichage,
un «coin du français».
- le cinéma au service
de la classe de langue
Dans la palette des documents authentiques le film est un des documents
les plus familiers à l’apprenant car tout enfant est un téléspectateur avant
même d’être un locuteur ou un lecteur.
Dans cette optique et étant donnée la richesse de la
cinématographie française, il paraît inconcevable que le film ne soit pas
utilisé en classe du FLE.
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου